La demande pour des matériaux issus de l’extraction minière a flambée aux Fidji. Les catastrophes naturelles, comme le Cyclone Winston, et un besoin croissant d’infrastructures routières depuis ces dernières décennies, ont mené à une demande urgente de ces matériaux. Cela a aussi eu pour conséquence le doublement des sites de carrières dans le pays. Des 68 sites actifs d’extraction des minéraux au Fidji : 43 relatifs à l’exploitation du sable/gravier par dragage, 23 sont des carrières, et seulement deux sont dédiés aux minéraux de haute valeur (1 pour l’or et 1 pour le bauxite).
Selon les Autorités Routières fidjiennes, plus de 500 000 mètres cubes de pierres sont nécessaires en 2016-2017 pour la construction de routes, de ponts et des appontements ainsi que pour protéger les côtes du pays. Du budget annuel de 600 millions $ dédié à la voirie, environ 35 à 40 million $ seront dédiés à l’approvisionnement en pierres.
Pour que les petites carrières et les activités de dragage parviennent à durer aux Fidji, il faudra plus qu’une simple demande importante de leurs produits. Le secteur a besoin d’un support dans les domaines du développement d’entreprises, du marketing, de l’accès aux financements, du management et de l’accès aux données géologiques.
En outre, afin d’assurer que l’extraction de sable, gravier et pierres conviennent aux standards environnementaux et communautaires, les relations Mataqali, la santé et la sécurité, de l’aide et une supervision devront être fournies. Par exemple, des sites de dragage aux Fidji ont fait face à des problèmes d’érosion, de turbidité (où les sédiments restent suspendus dans l’eau et peuvent causer des défis pour l’écoulement des rivières et l’environnement), et des conflits avec d’autres usagers des cours d’eau, comme els tour operateurs.